— J’espère que nous pourrons continuer à débattre, de vive voix, de cette « Autre façon de voir le monde ». Le sujet ne sera jamais épuisé, chacun ayant, sur ‘la conscience qu’il a de la conscience’, un ressenti personnel.
L’ouvrage est l’aboutissement d’une considérable somme de recherches et de réflexions qui englobent largement mes interrogations. La conscience humaine est analysée, décrite et superbement exprimée dans un texte pourtant concis.
Voilà pour la reconnaissance, dans le double sens d’adhésion et de gratitude, que je ressens.
Nicole ARNAUD
Echange, à bâtons rompus avec un ami qui venait de lire ce livre.
Il a accepté que je rapporte nos propos, mais refuse d’être nommé. Je le désigne par la lettre « R »
R. — Dis, « de la quantité à la qualité », quel titre ! Ça annonce la prise de tête. Evident ! Tu n’espérais quand même pas un best- seller ? C’est quoi ce bouquin ? Un essai philosophique ? Une incursion « psy » ? En tout cas, ce n’est pas un polar ni un roman d’aventures !
— Tu m’as dit tout à l’heure que tu n’avais pu t’empêcher de tourner les pages, jusqu’à la fin. Alors ?
R. — Ouais…C’est du vécu. On le sent ; et je ne connaissais pas l’épisode où tu frôles la dinguerie. Terrible ! Tu gardais ça pour toi… Du coup, j’ai pensé à ton roman « Odyssée sur un perchoir »…toujours pas édité ! Pourquoi ?
— J’aime bien la référence au Polar et à l’aventure ! C’est une enquête que j’ai traitée comme tels. J’ai toujours voulu trouver celui qui se planque… sous un masque ou sous un déguisement. J’aurais pu placarder un avis de recherche : où se niche le réel, bien caché sous les apparences. Découvrir l’absolu, sortir de l’ignorance !
R. — Tu dis que nous sommes victimes de nos cinq sens. Il filtrent les sons, la lumière, les odeurs, comme des prismes et nous nous faisons une idée « qualitative » du réel… Si j’ai bien compris, nous évoluons dans un monde « en représentation »qui n’est pas le vrai monde et c’est là que tu prends des risques en décidant de casser les prismes ?
— Oui …C’est le récit de mon aventure personnelle. Je suis un fouineur obstiné et imprudent. Recherche dangereuse… Je ne voyais qu’une solution pour sortir de la perception relative : prendre conscience de la conscience. Sachant comment fonctionne l’outil perceptif nous permet de corriger ses données.
R.—Oui, j’ai vu que tu as failli perdre les pédales. Tu as eu très peur de devenir fou… Tu ne maîtrisais plus le mental. Et tout ça pour quoi ? Un vrai rodéo cérébral. Le cheval sauvage allait te faire mordre la poussière ! C’est la trouille qui t’a fait abandonner …provisoirement ! Et je répète : tout ça pour quoi ?
— Pour la CONNAISSANCE ! C’est un essai sur la connaissance. Comment ? Par quel chemin ? Une exigence de savoir absolu. Je n’ai jamais renoncé.
R.— Et tu as abouti ?
— Oui ! Pour l’essentiel, j’ai abouti… et ça méritait d’être dit et partagé !
R.— L’un de tes premiers lecteurs, M. Michel C. philosophe, a commenté : « à lire absolument ! » - Formule brève et péremptoire ! C’est ce qui m’a intrigué. Alors, j’ai lu et je dois dire que je n’ai pas été déçu. Je confirme donc : « à lire absolument !».
C’est ton aventure et c’est aussi la nôtre.